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Fondation Alavi : Zarif dément tout lien avec le gouvernement iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Logo de la Fondation Alavi. ©alavifoundation.us

Le ministre iranien des Affaires étrangères a démenti tout lien entre le gouvernement iranien et la Fondation Alavi à New York.

En marge du conseil des ministres, le chef de la diplomatie iranienne est passé, ce mercredi 31 mai, devant les journalistes pour répondre à leurs questions, rapporte l’agence de presse iranienne Tasnim.   

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, devant les journalistes. (Photo d’archives)

Entre autres, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a fait le point de la Fondation Alavi à New York. Zarif a dit qu’il s’agissait d’une organisation non affiliée au gouvernement iranien. Selon lui, la fondation Alavi est une organisation indépendante enregistrée dans l’État de New York.

Ces déclarations interviennent effectivement en réaction à une brève de l’agence The Associated Press selon laquelle le gouvernement américain a relancé de nouveau le dossier de la Fondation Alavi à New York. Un tribunal américain avait auparavant annulé la « confiscation des biens de cette fondation » en faveur des victimes du terrorisme.

« Ils ont leurs propres responsables et leurs propres avocats qui vont devoir suivre cette affaire », a affirmé Zarif en allusion à la fondation Alavi, ajoutant :

« Il ne s’agit pas d’une affaire qui concerne la RII. C’est une organisation caritative qui est aussi impliquée dans des activités éducatives. Pour nous, toute mesure, toute accusation reposant sur un lien quelconque entre cet institut et la RII est sans fondement, car [la RII] n’a eu aucun rôle dans cet institut. »

Zarif a, en plus, ajouté que s’il connaissait ces détails, c’est parce qu’il a été lui-même à New York.

Les États-Unis prétendent que l’Iran a utilisé la Fondation Alavi, ayant son office dans une tour de 36 étages à Manhattan, à New York, afin de contourner les sanctions. Washington cherche actuellement à confisquer les biens de cette fondation, en faveur de ceux qu’ils qualifient de « victimes du terrorisme ».

C’était en 2008 que le gouvernement américain a engagé un dossier judiciaire contre la Fondation Alavi. Depuis, des procureurs généraux américains cherchent à confisquer les biens de la Fondation Alavi et de la Compagnie ASA, qui, en plus de ladite tour à Manhattan, possèdent 4 mosquées et d’autres propriétés.

Un avocat du gouvernement américain a alors prétendu que la République islamique d’Iran était le propriétaire de la Fondation Alavi, qu’elle partagerait avec d’autres associés, et d’ajouter que la Banque Melli était l’un des plus grands mécènes de cette organisation caritative. Dans cette optique, il a demandé au jury de déclarer que la Fondation Alavi était impliquée dans des transactions financières avec l’Iran et d’autres services que les activités caritatives.

Or, les avocats de la partie iranienne ont annoncé que l’objectif principal de cette organisation caritative consistait à propager les enseignements islamiques et à offrir des services sociaux.

Il y a près de trois ans, un tribunal américain a émis une décision de justice selon laquelle le bâtiment de 36 étages à Manhattan appartenant à la Fondation Alavi devait être confisqué et vendu, « afin de dédommager les plaignants ayant porté plainte contre la RII », mais la cour d’appel de New York a annulé ce verdict l’année dernière.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV