Washington a demandé au Qatar d’honorer l’accord, signé à Riyad, qui exige qu’il cesse de soutenir les groupes terroristes.
Une source bien informée à la Maison-Blanche, ayant requis l’anonymat, a confié, le mercredi 31 mai, aux médias américains que l’administration Trump avait demandé au Qatar d’honorer l’accord de Riyad.
L’accord de Riyad prévoit un mécanisme de supervision du financement des groupes terroristes par des États.
« Le Qatar a toujours refusé de rejoindre les efforts destinés à lutter contre le financement du terrorisme », a affirmé la même source.
Le président des États-Unis Donald Trump s’est rendu, le samedi 20 mai, à Riyad, capitale d’Arabie saoudite, sa première destination étrangère depuis son élection.
À Riyad, Donald Trump s’est entretenu avec une cinquantaine de dirigeants de pays arabo-islamiques.
Selon des sources bien informées, les responsables saoudiens ont accusé, devant Donald Trump, le Qatar de soutenir le terrorisme.
Au lendemain du sommet de Riyad, l’émir du Qatar aurait prononcé un discours où il s’est dit en faveur de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas.
Ces déclarations, bien que démenties plus tard par le ministère qatari des Affaires étrangères, ont provoqué l’ire de l’Arabie saoudite et alimenté une crise opposant l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis au Qatar.