Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour les affaires humanitaires a affirmé au Conseil de sécurité que le Yémen souffrait d’une crise alimentaire la plus grave au monde.
L’émissaire des Nations Unies pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a annoncé au Conseil de sécurité de l’ONU que 4% des habitations de la ville de Mokha avait été détruites par la guerre, a rapporté la chaîne de télévision al-Hadath.
Sept millions de Yéménites sont proches de la famine tandis que le choléra a tué jusqu’à présent 500 personnes dans ce pays, a regretté Ould Cheikh Ahmed.
En ce qui concerne l’économie yéménite il a déclaré qu’il ne voyait pas d’améliorations en perspective
Le Yémen souffre de la plus grande crise alimentaire au monde, a averti au Conseil de sécurité Stephen O'Brien, secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour les affaires humanitaires.
« La crise alimentaire ne cesse de s’empirer au Yémen en raison du conflit armé qui dévaste le pays », a-t-il précisé avant d’indiquer : « Les habitants de ce pays sont soumis aux privations, à la maladie et à la mort. »
O'Brien a tiré la sonnette d’alarme sur la hausse incessante du prix des produits alimentaires et du combustible. Il a averti que l’économie de ce pays risquait de s’effondrer.
« Les enfants yéménites perdent la vie à cause d’une maladie que l’on peut empêcher. En raison de la pauvreté les filles yéménites sont obligées à se marier très jeune. Les enfants représentent un tiers des personnes atteintes par le choléra. L’intensification des affrontements au Yémen est à l’origine de l’épidémie de choléra dans ce pays », a ajouté O’Brien avant de conclure: «Il faut laisser ouverte les routes et les ports de ce pays à l’aide humanitaire».