À la suite de l’indifférence affichée par le régime d’Israël, les prisonniers palestiniens qui sont en grève de la faim depuis 40 jours ont aussi demandé d’être considérés comme « prisonniers de guerre ».
Les prisonniers palestiniens viennent d’entamer leur quarantième jour de grève de la faim et ils ont augmenté le plafond de leurs revendications en demandant d’être considérés comme des prisonniers de guerre, a annoncé le président de la Commission chargée des affaires des prisonniers palestiniens (anciennement le ministère des Affaires des prisonniers), Issa Qaraqe.
« Ces prisonniers ont demandé d’être considérés comme prisonniers de guerre et à être transférés dans des prisons dans les territoires occupés de 1948 », a affirmé Qaraqe, a-t-on appris de l’agence de presse palestinienne Safa.
« Les états de santé du secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Ahmed Saadat, du dirigeant de la branche armée du FPLP, Ahed Ghalama, et du journaliste palestinien, Mohammed al-Qiq, sont graves et ils vomissent du sang », a déploré Qaraqe.
Cependant, les prisonniers gardent le moral et continuent à insister sur la poursuite de leur lutte jusqu’à la réalisation de leurs revendications, selon ce rapport.
La fin des détentions administratives et de l’isolement carcéral, le fait de pouvoir rencontrer leur famille et l’accès aux soins médicaux sont les principales revendications des prisonniers.