Le quotidien américain USA Today a procédé à l’analyse des raisons pour lesquelles la plupart des Européens détestent le président américain Donald Trump.
Selon l'agence de presse Tasnim, le journal USA Today écrit: « Trump a critiqué ses alliés au sein de l’OTAN pour ne pas participer aux côtés de Washington aux frais de défense », avant d’ajouter que Trump avait dit que les membres de l’OTAN devraient désormais payer leur part de façon équitable et respecter leurs engagements financiers.
Lors de sa campagne électorale, Trump avait qualifié d’obsolète l’OTAN « parce qu’elle ne s’est pas occupée du terrorisme » et avait dit qu’il examinerait la question de la participation financière des membres de l’OTAN en ce qui concerne la défense avant d’envoyer des militaires américains défendre l’Europe, mais plus tard il était revenu sur ses propos en promettant de renforcer la présence militaire américaine en Europe.
Avant le conflit russo-ukrainien, l’ancien président américain Barack Obama avait réduit la présence militaire des États-Unis en Europe. Contrairement à Trump, il n’avait jamais remis en cause l’engagement de Washington envers l’OTAN et avait une approche plus modérée vis-à-vis des dirigeants européens, ajoute l'article.
USA Today se penche ensuite sur les évolutions au sein de l’UE.
« Les félicitations que Trump a présentées en janvier à la Première ministre britannique, Theresa May, pour le Brexit, qu’il a qualifié d’excellente chose pour le Royaume-Uni, ont suscité la colère des dirigeants européens », a poursuivi USA Today.
« Le Brexit plébiscité par le référendum de juin 2016 aidera la Grande-Bretagne à restaurer son identité, à contrôler l’immigration et à faire du commerce avec quiconque lui semble bon », avait déclaré Trump.
Ces déclarations ont suscité de vives réactions, à tel point que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a déclaré en mars que si Trump continuait à faire de telles déclarations, il lutterait pour la sécession des États de l’Ohio et du Texas.
Et ce alors que, selon les rapports locaux, il semble que Trump ait effectué une volte-face, le jeudi 25 mai, sur la question du Brexit et ait déclaré en privé aux dirigeants européens qu’il était inquiet de l’impact du Brexit sur le marché du travail aux États-Unis.