Les tribunaux bahreïnis ont prononcé des peines d’emprisonnement allant jusqu’à la perpétuité à l’encontre de 17 citoyens du pays accusés de liens avec le terrorisme.
L’ONG Amnesty International s’est déclarée de plus en plus inquiète vu les conditions de détention des prisonniers et les méthodes barbares auxquelles le régime bahreïni recourt souvent pour leur extirper des aveux ; entre autres : tortures, violences, mauvais traitements, sans parler de la mise à mort d’un certain nombre d’entre eux.
Pour la justice de Bahreïn, les charges portées à l’encontre des inculpés sont les suivantes : création de cellules terroristes, meurtre, apprentissage aux maniements des armes, activisme militaire et délinquance.
Selon les explications fournies par le procureur général de Bahreïn, Issa al-Rawi, 5 des accusés passeront le restant de leur vie en prison, 3 d’entre eux sont condamnés à des peines de 10 ans de prison, 5 autres de 3 ans, deux autres de 2 ans et pour les 8 derniers, ce sera la déchéance de nationalité.
Selon ce rapport, la police avait préalablement annoncé l’arrestation de ces personnes pour le double motif d’avoir tenté de former des groupes terroristes et d’avoir planifié l’assassinat de membres des forces de sécurité.
La cour d’appel du régime des Al Khalifa a rendu public la semaine dernière le verdict de la peine capitale contre Maher Abbas, citoyen accusé d’avoir tué un policier.
Depuis 2011, Bahreïn est traversé par une vague de contestation générale en raison des politiques répressives du régime des Al Khalifa.