Une source auprès de la délégation de l’opposition syrienne participant aux négociations de Genève a annoncé que les désaccords étaient montés d’un cran au sein de cette délégation et qu’ils ne cessaient de s’intensifier.
"Les divergences, qui ont éclaté au sein de la délégation de l’opposition syrienne, proviennent de plusieurs raisons dont la plus importante consiste au fait que ladite délégation n’est présidée que par trois personnes et le reste des membres incarnent seulement un rôle symbolique. Il existe d'ailleurs des désaccords sur une possible adhésion de deux délégations d’opposants soutenues l’une par le Caire et l’autre par Moscou, afin de former une délégation unifiée", a-t-on appris de la même source.
Nasr al-Hariri, chef de la délégation de l’opposition syrienne aux pourparlers inter-syriens de Genève VI a déclaré avoir examiné, avec l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, une transition politique en Syrie.
Des experts issus du bureau de Staffan de Mistura ont rencontré le jeudi 18 mai leurs homologues au sein de la délégation des opposants syriens. Les deux parties ont mis au point les questions liées à la nouvelle Constitution syrienne.