Pour un premier déplacement au Proche-Orient en tant que président français, Emmanuel Macron se rendra en Palestine occupée.
Selon des sources d'informations le nouveau président français participera à une conférence organisée par un « think tank » affilié à l’université de Tel-Aviv.
L’Ambassade de France en Israël a publié mardi un communiqué dans lequel il réaffirme son soutien à "la solution à deux États" pour résoudre le "conflit israélo-palestinien".
La France s’est investie dans les pourparlers lorsque les États-Unis ont décidé de s’en retirer. Le dernier tour des négociations de paix en Palestine occupée s’est déroulé il y a trois ans, avec la médiation de Washington.
Le 23 janvier dernier, alors qu’il était en pleine campagne électorale, Emmanuel Macron a effectué une visite « presque présidentielle » au Liban où il a rencontré le président libanais Michel Aoun et son Premier ministre Saad Hariri.
Lors d’une conférence à Beyrouth, il avait rejeté l’idée que la France reconnaisse un État palestinien avant qu’un accord n’ait été trouvé entre les deux parties.
Assurant qu’il n’est pas souhaitable de mettre la pression sur Israël, il avait abordé le mouvement citoyen BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui tente d’infléchir la politique de colonisation israélienne par diverses actions chocs: « Le boycott d'Israël a été condamné par la France et il n'est pas question de revenir là-dessus. »
Les analystes politiques évoquent l'existence d'un puissant lobby financier israélien qui a soutenu tout au long de sa campagne, le président Macron.