Le ministre azerbaïdjanais de la Défense a confirmé, mardi 16 mai, la destruction des systèmes de défense antiaériens arméniens déployés au Nagorny-Karabakh, une décision susceptible de dissiper les menaces dans une région tiraillée depuis plus de 25 ans par les deux ex-républiques soviétiques du Caucase.
Lundi, lors d’un entretien avec l’AFP, le colonel général Zakia Hasanov, ministre azerbaïdjanais de la Défense, a annoncé la destruction de ces systèmes dans le secteur Fisuli-Khovajend de la ligne de front « pour mettre fin à la menace qu’ils posaient à l’aviation azerbaïdjanaise ».
En réaction à cette mesure considérée comme une « offensive » de l’armée azerbaïdjanaise, le ministère de la Défense de la région occupée de Karabakh a avoué que son dispositif militaire avait subi quelque dommage, sans faire de victime parmi ses soldats. Il a promis qu’il ne laisserait pas sans réponse les attaques et les provocations de la République d’Azerbaïdjan.
Le Haut-Karabakh est depuis ces derniers mois le théâtre d’affrontements entre Arméniens et Azerbaïdjanais, laissant de chaque côté des tués et des blessés.
Le Karabakh est une partie intégrante du territoire de l’Azerbaïdjan dont s’est emparé l’Arménie suite à une guerre qui a duré plusieurs années (1988-1994).
L’ONU reconnaît officiellement le Nagorny-Karabakh comme le territoire de la République d’Azerbaïdjan.
