Un journaliste basé au Caire a prétendu que les récents propos de l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh qui consistait à se rapprocher de l’Iran, pourraient en fait être considérés comme une mise en garde implicitement lancée aux pays arabes du golfe Persique.
Lors de son entretien avec la chaîne télévisée al-Hadath, le journaliste Baligh al-Makhlafi a été interrogé sur un possible soutien de l’Iran apporté à Ali Abdallah Saleh :
« Le réactionisme a toujours été un principe de base de la politique étrangère d’Ali Abdallah Saleh », a-t-il répondu en ajoutant : « Au fil des années, nous avons pu constater des hauts et des bas dans la politique étrangères du Yémen sous la présidence de Saleh ».
Selon al-Hadath, Abdallah Saleh a initialement essayé de s’attirer les faveurs des membres du Conseil de coopération du golfe [Persique] et d'ouvrir la voie aux dialogues avec l’Arabie saoudite.
Mais lorsqu'il a ressenti la frilosité des pays arabes du golfe [Persique] et leur refus par rapport à la proposition de dialogue et d’interaction sur le plan de la politique interne yéménite, Ali Abdallah Saleh, du fait de sa déception, a tenté de trouver "grâce" aux yeux des Iraniens.
À noter que sur le terrain, l’ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh et les Houthis, alliés du mouvement d’Ansarallah, ont réussi à créer un conseil de transition à Sanaa. Par ailleurs, la capacité balistique d’Ansarallah est dûe, dans une large mesure, aux arsenaux de l’ancien président Ali Abdallah Saleh.
De même, il y a quelques jours, l’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a demandé au président russe, Vladimir Poutine, d’intervenir afin de mettre fin au massacre du peuple yéménite par les agresseurs saoudiens.
Saleh a demandé au président russe d’œuvrer au sein du Conseil de sécurité afin d’y faire adopter une résolution contraignante, visant tous les pays ayant adhéré à la coalition menée par Riyad dans l’agression contre le Yémen.