À la suite des agissements de la coalition américano-britannique en collaboration avec la Jordanie, l’armée régulière syrienne déploie ses forces le long de ses frontières du sud avec la Jordanie, a-t-on appris des sources affiliées aux oppositions syriennes.
La nouvelle a été tout de suite confirmées ce jeudi 11 mai par des sources locales stationnées dans la ville de Soueïda située dans le sud de Sur-Hilla.
Ce geste de la Syrie est en fait une mesure préventive par cariante d’une éventuelle agression des trois pays via ses frontières sud avec la Jordanie, a souligné une source dans cette ville qui a préféré garder l’anonymat.
Les habitants de la ville précitée vivent quasi quotidiennement dans l’angoisse de voir l’éclatement d’un affrontement.
Soulignant l’inquiétude toujours grandissante de la Syrie au sujet des agissements observés le long de ses frontières avec la Jordanie, cette source n’a pas écarté la possibilité de la mobilisation de 30 000 autres jeunes dans la ville de Soueïda.
À cette heure, les armées américaines et jordaniennes mènent conjointement dans une zone limitrophe du sol syrien une manœuvre annuelle baptisée le « Lion alerte ».
Certaines sources ont également fait part de rassemblement des forces colisées au sud de la province de Soueïda. Des chars britanniques de type Challenger, avec 2 300 hommes armés et des hélicoptères de type Kobra et de Black Hawk et près de 4 000 hommes armés formés en Jordanie sont actuellement déployés tout au long des frontières communes entre la Jordanie et la Syrie.
Les autorités jordaniennes ont à maintes reprises déclaré qu’Aman ne reviendrait pas sur sa décision initiale de défendre ses frontières sur le sol syrien, et ce, sans avoir recours à l’option militaire et que la sécurisation de ses frontières leur constituait une priorité.
Sur fond des déclarations des autorités officielles de la Jordanie et en réaction aux récents agissements militaires avec les forces américano-britannique sur les zones frontalières sud de la Syrie, le Hezbollah libanais a mis en garde contre le risque de tout acte irréfléchi de leur part.
Plutôt, Bachar al-Assad avait prévenu la Jordanie au sujet des dangers que ce pays pourrait encourir en cas d’une intrusion militaire.
Walid Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères en réaction aux agissements observés chez son voisin du sud, a démenti toute implication de la Jordanie dans le conflit syrien et a promis de traiter comme agresseur les forces qui oseraient s’introduire sur le sol syrien sans avoir l’aval de la Syrie.