À la tribune d’un institut de recherches danois, le directeur général de l’AIEA a plaidé pour un Moyen-Orient dénucléarisé, plaçant sous silence l’arsenal atomique israélien.
Selon l’agence de presse Fars News, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Yukiya Amano, a prononcé, ce jeudi 11 mai, un discours, à l’Institut danois pour les études internationales (DIIS, selon son acronyme anglais).
Le patron de l’AIEA qui plaidait pour un Moyen-Orient dénucléarisé a évité pourtant de répondre aux questions du public qui demandait des explications sur l’arsenal nucléaire du régime israélien ! Amano s’est également soustrait de répondre sur les questions, au sujet des responsabilités de l’Agence en vue de réduire les armements atomiques dans le monde.
Amano s’est contenté de promettre « un appui technique » de l’agence viennoise, au processus de dénucléarisation dans la région :
« En ce qui nous concerne, l’Agence soutiendra un Moyen-Orient dénucléarisé, mais nous n’allons pas établir des négociations à ce sujet. Nous allons juste soutenir ce processus et élaborer les documents qui pourraient concerner ce processus. »
Depuis 2012, l’Agence n’a pu organiser aucune réunion avec pour thème la dénucléarisation de la région moyen-orientale. En fait, les pressions américano-israéliennes ont empêché, au cours de ces dernières années, que de telles réunions puissent avoir lieu.
Amano a même ajouté que l’AIEA n’était pas le bon lieu pour négocier le désarmement nucléaire. « L’Agence n’entend pas remplacer la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale », a-t-il précisé.
Selon les dires de Yukiya Amano à ce sujet, c’est de mettre en avant les capacités de l’Agence à aider au processus de désarmement et cela encore, seulement sur la demande des pays membres.