En pleine campagne électorale, Seyyed Ebrahim Raïssi, candidat à la présidentielle du 19 mai en Iran, a tenu, ce samedi après-midi, un meeting dans la ville de Qom.
« Notre vision des sources de richesse de notre pays doit changer. L’Iran possède de précieuses sources de richesse. Nous devons y porter toute notre attention. Si nous négligeons cette richesse que Dieu nous a octroyée, cette ressource humaine salutaire, aucun des problèmes sociétaux et étatiques ne sera réglé », a-t-il déclaré aujourd’hui, samedi 6 mai 2017, devant ses partisans à Qom.
Concernant la lutte contre la corruption, il a indiqué que « le président de la République doit être positionné sur la ligne de front. Les ministres doivent avoir des convictions anti-corruption, pour qu’aucun n’ose commettre le moindre faux pas. Je peux vous assurer, qu’avec moi comme président, aucune ligne rouge ne sera outrepassée. »
« Aujourd’hui, nous ne manquons ni de ressources, ni de liquidité, ni d’eau. Le problème vient de l’exécutif », a-t-il estimé.
Évoquant la contrebande, Ebrahim Raïssi a considéré que seul un État « révolutionnaire » pouvait lutter contre ce commerce frauduleux.
« Un révolutionnaire est celui qui pense aux intérêts futurs du peuple, qui reste digne, et non servile, face à l’hégémonie mondiale », a-t-il lancé.
Il a, par ailleurs, critiqué la mauvaise gestation de l’accord nucléaire : « Vous avez conclu l’accord nucléaire, mais sans garantie ! Pour encaisser le chèque obtenu après l’accord, il nous faut un État révolutionnaire. Avec l’aide de Dieu et du peuple, nous récupérerons ce qui nous est dû. »