Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a confirmé l’examen de la proposition russe sur la création de zones de désescalade en Syrie, zones destinées à faciliter une baisse du niveau des violences et préserver la vie des civils.
Selon l’agence de presse Fars News, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge du département arabo-africain Hossein Jaberi Ansari, a émis l’espoir que le quatrième tour des négociations d’Astana sur la Syrie pourrait déboucher sur des "décisions prometteuses".
Il a déclaré, mardi, à la presse que la question de la création de zones de désescalade en Syrie avait été débattue lors des négociations d’experts, mais que "les débats devront se poursuivre" , a-t-il précisé.
En réponse à une question sur l'approbation des pays garants de la trêve en Syrie quant à la proposition russe, M. Jaberi Ansari a espéré que ce document sera signé ce jeudi 4 mai.
Le diplomate iranien a également fait allusion à l'absence des opposants syriens qui ont suspendu leur participation à ce tour des négociations d’Astana. « Si les opposants syriens souhaitent vraiment être des acteurs déterminants dans les pourparlers d’Astana, il faudrait naturellement qu’ils y assistent », a-t-il indiqué.
Le directeur du département Asie-Afrique du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan avait annoncé que la Turquie et l’Iran examineraient la proposition russe. Pour leur part, l'opposition syrienne a également exprimé le souhait d’examiner l'initiative.
Damas vient de soutenir le plan russe mais l'Iran souhaite examiner davantage la proposition.