La Commission des affaires étrangères du Sénat américain a insisté sur le caractère irrévocable du projet de loi sur les sanctions non nucléaires à l’encontre de l’Iran.
Il semble que les membres de la Commission du Sénat américain ont pour le moment renoncé à toute idée de poursuite des sanctions anti-russes ; ils se préoccupent davantage de l’examen des moyens qui permettront d’empêcher la Russie de reprendre pied dans l’Europe orientale.
C’est dans de telles circonstances que la Commission des affaires étrangères du Sénat des États-Unis a annoncé vouloir faire des sanctions anti-iraniennes une priorité, et ce, au moment où les membres du congrès étaient en concertation, certains démocrates essayaient d’obtenir l’annulation des embargos à la fois à l’encontre de l’Iran et de la Russie.
Néanmoins, Bob Corker qui préside depuis 2015 le comité sénatorial des affaires étrangères a fait la distinction entre les dossiers. « Notre intention n’est pas de voter pour des projets de loi pour imposer des sanctions contre la Russie, mais en revanche, nous sommes déterminés à poursuivre les sanctions contre l’Iran », a-t-il déclaré en promettant que ces projets verraient le jour avant l’échéance de cette séance du Congrès.
Ce projet de loi anti-iranien proposé par Corker en mars pourrait s’expliquer par le revanchisme américain vis-à-vis de l’Iran pour ses dernières prouesses technologiques notamment en matière balistique, proférant pêle-mêle toutes les accusations possibles comme soutien de la RII au terrorisme ou violation des droits de l’Homme.
Notons que les sanctions américaines contre la Russie, qui sont pour le moment suspendues, sont motivées par les accusations d’ingérence russe dans la campagne présidentielle des États-Unis de 2017.