En dépit du feu vert donné par le président américain, Donald Trump, pour une rencontre avec le leader nord-coréen, Kim Jong-un, la Maison-Blanche croit que les conditions ne sont pas encore favorables.
« Je serais honoré de le faire. […] Encore une fois, il faudrait que les conditions soient réunies. Mais je le ferais », déclare Trump dans un entretien accordé le lundi 1er mai à l’agence Bloomberg.
Quelques heures plus tard, le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a annoncé que les conditions ne sont pas réunies pour une rencontre, dans un tout proche avenir, entre Trump et le leader de la Corée du Nord.
« Il faudrait que Kim Jong-un fasse un geste de bonne volonté à ce stade », a-t-il affirmé.
Depuis son arrivée au pouvoir, Trump a affiché sa volonté de rencontrer le leader nord-coréen, tout en insistant sur l’arrêt des activités nucléaires de Pyongyang.
Vendredi, le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, avait déclaré que les États-Unis ne négocieraient pas avec la Corée du Nord.
Lundi, le vice-président américain a déclaré, lui aussi, la fin de la politique américaine de « patience stratégique » à l’égard de Pyongyang.
La tension est rapidement montée ces dernières semaines dans la péninsule coréenne, suscitant des inquiétudes sérieuses, car la situation pourrait devenir hors de contrôle et déclencher un conflit de plus en plus grave.
Simultanément à l’escalade de la crise dans la région, les États-Unis sont en train de déployer leur bouclier antimissile en Corée du Sud, une démonstration de force face à Pyongyang.