La réunion sur la situation des droits de l’homme à Bahreïn a eu lieu, ce lundi 1er mai, à Genève en Suisse.
Les représentants de divers pays présents à la réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (HCDH) ont violemment critiqué la situation des droits humains à Bahreïn, appelant à l’amélioration de la situation actuelle et à la cessation des répressions, des peines de pendaison et de la déchéance de nationalité imposées aux opposants au régime.
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme s’est dit préoccupé par l’interdiction de sortie du territoire des militants politiques ainsi que par le blocus de la localité chiite d’al-Diraz.
« Depuis mai 2016, les autorités bahreïnies ont privé les militants des droits de l’homme de sortie du territoire, et dans la foulée du retrait de la nationalité à l’Ayatollah cheikh Issa Qassem, elles ont imposé un rigoureux blocus aux habitants d’al-Diraz afin d’empêcher tout rassemblement protestataire des partisans du cheikh Qassem », a annoncé le Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans son dernier rapport sur Bahreïn.
Dans ce droit fil, le représentant de l’Iran au HCDH a appelé le régime de Manama à un dialogue national avec tous les partis bahreïnis, sans manquer de se déclarer inquiet par l’intensification des pressions contre les activités pacifiques et les restrictions sur la libre circulation des citoyens ainsi que l’arrestation des femmes et des enfants.
Les représentants de 40 pays, dont la Corée du Sud, le Portugal, les États-Unis, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, l’Espagne, la Slovénie et le Mexique, présents à la réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont vivement critiqué la répression des opposants et préconisé la levée de la déchéance de nationalité et celle de la loi portant sur le jugement des civils dans les cours martiales.