L’opposition syrienne a, dans un premier temps, exprimé son accord avec les négociations de paix d’Astana qui se dérouleront à partir du mercredi 3 mai.
Selon l’agence de presse iranienne ISNA, les groupes de l’opposition syrienne se sont montrés enclins à participer au prochain sommet d’Astana, vu les effets positifs de l’accord de cessez-le-feu et l’entrée en matière de nouveaux groupes garants de la paix.
Fatah Hassoun, membre de la délégation de l’opposition à Astana, a déclaré que de nouveaux éléments prometteurs avaient été ajoutés à l’ordre du jour des négociations de paix en Syrie. Ils auraient été communiqués officieusement à l’opposition et seront passés au peigne fin durant le sommet.
Alors que la guerre en Syrie s’apprête à entrer dans sa septième année, les prochaines réunions d’Astana (les 3 et 4 mai 2017) et de Genève vont tenter de rapprocher le gouvernement d’Assad et les opposants, mais le fossé reste immense. Sur le terrain, les affrontements entre forces syriennes et terroristes continuent, notamment dans la Ghouta orientale, ce qui influencera irrémédiablement aussi bien les négociations d’Astana que celles de Genève.
Les sources de l’opposition ont rapporté au journal Asharq al-Awsat que les groupes qui participeront au sommet d’Astana seront définis d’ici lundi.
Fatah Hassoun a indiqué avec beaucoup d’optimisme qu’outre l’Iran, la Russie et la Turquie, d’autres pays observateurs pourraient être présents au Kazakhstan, notamment les États-Unis.
Le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré que Moscou gardait espoir en la présence des groupes de l’opposition à Astana. « Nous espérons que les participants turcs, garants du cessez-le-feu en Syrie, prendront en charge les démarches nécessaires à la participation de la délégation de l’opposition syrienne », a-t-il dit, selon l’agence de presse russe ITAR-TASS.