Dénonçant l’intensification de la répression contre les activistes des droits de l’homme, les journalistes, les avocats et les militants de la société civile, au seuil de la réunion du Conseil des droits de l’homme à Genève, un groupe composé de représentants des organisations bahreïnies des droits de l'homme a vivement dénoncé les autorités de Manama et la situation étouffante régnant dans le pays.
Cités par le site internet « Le miroir de Bahreïn », ces activistes, réagissant à ces arrestations, ont déclaré que ces actions vont dans le cadre de la politique de répression orchestrée contre les leaders de l’opposition bahreïnie et contre la liberté d’expression.
Selon ses activistes, les forces de répression du régime des Ale Khalifa ont arrêté le religieux Abdolzahra Al-Karbabadi et son épouse avant de saisir leurs téléphones portables et leur véhicule.
Les forces de sécurité bahreïnies ont de même arrêté la sœur de cet opposant au régime dans sa maison.
Les autorités ont également empêché 37 activistes de quitter le pays et ont convoqué 25 autres par procureur général depuis la semaine dernière. Ils sont accusés d’avoir participé aux sit-in dans la région de Diraz, près de la maison du chef spirituel chiite, cheikh Issa Qassem dont la nationalité a été déchue par le régime des Ale Khalifa.
Selon un décret du régime, seul les habitants du quartier peuvent entrer dans la zone.