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Khan Cheikhoun : les allégations d’Ayrault irritent la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Syrie dénonce les allégations du chef de la diplomatie française sur le crime de Khan Cheikhoune. (Photo d'illustration)

La Syrie dénonce les allégations du chef de la diplomatie française sur le prétendu crime de Khan Cheikhoun. 

La Syrie a vivement condamné la campagne tendancieuse et les allégations avancées par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, concernant l’incident chimique de Khan Cheikhoun, affirmant que ces mensonges et allégations véhiculés par le gouvernement français représentaient une violation des prérogatives des organisations internationales compétentes et constituaient une tentative de voiler la vérité et de protéger les véritables responsables.

« La République arabe syrienne affirme que cette campagne acharnée démontre sans aucun doute l’implication de la France dans ce crime, dans le cadre de sa pleine collaboration avec les agresseurs de la Syrie », a précisé le ministère syrien des Affaires étrangères.

Le ministère a ajouté que le gouvernement français n’était pas en mesure de décider de ce qui s’était passé à Khan Cheikhoun et de présenter des résultats, ajoutant que l’opposition de la France et de ses alliés au projet de résolution russo-iranien portant sur la formation d’une commission internationale et impartiale pour enquêter sur ce crime, prouvait leur manque de sincérité.

Le ministère a indiqué que l'incident de Khan Cheikhoun faisait partie d'une conspiration tramée contre la Syrie en vue de remonter le moral des groupes terroristes armés après leurs défaites successives face à l’Armée arabe syrienne, et de porter un coup aux efforts visant à trouver une solution politique à la crise en Syrie.

Le 26 avril, Jean-Marc Ayrault, citant un prétendu rapport des services de renseignement français, a affirmé que cette attaque, qui a causé 88 morts, portait « la signature » de Damas et démontrait que le gouvernement syrien détenait « toujours des agents chimiques de guerre ».

Auparavant, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait annoncé que des tests prouvaient de manière « irréfutable » que du gaz sarin ou une substance similaire avait été utilisé à Khan Cheikhoun, sans en préciser la provenance.

Avec SANA et RT

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV