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Les banques françaises ont toujours peur de reprendre les échanges avec l’Iran

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L’ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani. (Photo d’archives)

Mardi, une rencontre appelée « Examiner les perspectives de la présence sur le marché iranien » a eu lieu sur initiative de la banque publique d’investissement en France (BPI) et de l’agence d’investissement Business France.

Étaient présents à cette rencontre, l’ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani, le directeur exécutif de la BPI, Paul-François Fournier, et un groupe d’experts iraniens et de chefs d’entreprises français.

Fournier a alors incité les sociétés françaises à accentuer leur présence sur le marché iranien : « Le transfert de technologies et les coopérations en matière de recherche dans différents secteurs économiques de l’Iran, à l’instar de ceux du pétrole, du gaz et de la construction automobile, sont des sujets susceptibles d’être très bien accueillis sur le marché iranien, si les entreprises françaises s’y mettent. »

L’ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani, a quant à lui rappelé le potentiel économique de l’Iran et de la France ainsi que les dernières évolutions dans les relations bilatérales entre ces deux pays, dont le récent voyage du ministre français des Affaires étrangères à Téhéran dans le cadre de la première réunion de la commission économique conjointe. Ahani a alors indiqué : « Après l’accord sur le nucléaire et le voyage en 2015 du président iranien en France, et après toutes les autres rencontres qui ont eu lieu depuis concernant les secteurs économique, politique et parlementaire, nos relations bilatérales ont connu un véritable changement… Mais, en dépit des efforts fournis, les grandes banques françaises agissent malheureusement avec une attitude encore beaucoup trop frileuse et elles ont peur de se voir imposer des sanctions américaines. Aussi, elles refusent de coopérer avec les banques iraniennes. »

L’ambassadeur iranien a appelé aussi les sociétés françaises à ne pas agir dans l’intérêt de leurs concurrentes étrangères et de saisir à temps les opportunités que leur offre le grand marché économique de l’Iran. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV