« La Corée du Nord a conduit des exercices d’artillerie de grande ampleur ce mardi, jour du 85e anniversaire de la naissance de l’armée nationale », a annoncé l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Cette dernière, citant une source gouvernementale sud-coréenne non identifiée, précise qu’il y a des signes suggérant que l’armée nord-coréenne a effectué ces exercices près de la ville de Wonsan, sur la côte est du pays.
Toujours selon cette source, le leader nord-coréen Kim Jong-un aurait assisté à ces exercices.
Le ministère de la Défense sud-coréen n’était pas en mesure de confirmer dans l’immédiat l’information.
L’armée nord-coréenne, qui a probablement effectué ces exercices pour fêter le 85e anniversaire de la naissance de l’armée nationale, a promis une « réponse sans pitié » à toute provocation américaine, car les États-Unis sont « entrés dans l’ère des menaces ouvertes et du chantage ».
La tension ne cesse de croître autour de la Corée du Nord et les manœuvres militaires se multiplient dans la mer du Japon, surtout après l’envoi par Trump du porte-avions nucléaire américain USS Carl Vinson au large de la péninsule coréenne. La Corée du Nord a menacé de couler le Carl Vinson et de répondre à tout acte hostile de l’ennemi.
Pour leur part, les Américains considèrent les tirs de missiles de Pyongyang comme une « provocation ».
Ces tirs ont amené le Conseil de sécurité des Nations unies à se réunir en urgence à plusieurs reprises.
Les États-Unis de Trump ont demandé des sanctions encore plus fortes de l’ONU contre Pyongyang, en raison de ses programmes nucléaire et balistique.
En réaction, la Corée du Nord a rejeté les condamnations du Conseil de sécurité de l’ONU, estimant que celles-ci violaient sa souveraineté et son indépendance.
Le parti unique au pouvoir est officiellement favorable à la politique d’expansion de l’arsenal nucléaire nord-coréen voulue par Kim Jong-un, qui a déclaré que son pays ne ferait usage de ses armes nucléaires que si sa souveraineté était menacée par une autre puissance nucléaire.
Avec Reuters