Le Trésor américain a placé 271 employés d’un centre syrien d’étude et de recherche scientifique sur sa liste de sanctions, en les accusant d’être impliqués dans la prétendue attaque chimique du début du mois d’avril à Idlib en Syrie.
L’administration Trump a frappé une base de l’armée de l’air syrienne, « en réponse » à cette attaque chimique imputée à Damas. Les frappes américaines ont complètement détruit la base aérienne et ont fait au moins 4 morts.
Rejetant les accusations occidentales sur cette attaque chimique, le gouvernement syrien a jugé « inacceptable » d’accuser sans preuve Damas d’être responsable d’un tel incident.
Pour Damas, Washington ne dispose d’aucun élément « fiable » pour pointer du doigt le gouvernement syrien et ses alliés.
Le gouvernement syrien a réaffirmé que l’armée de son pays n’avait pas utilisé et n’utiliserait jamais d’armes chimiques contre les terroristes, a fortiori contre son propre peuple.
Les accusations des États-Unis interviennent alors que Damas a détruit en 2013, sous la supervision de l’ONU, toutes ses armes chimiques, dans le cadre d’un accord signé le 14 septembre 2013 entre les États-Unis et la Russie. Le même jour, le président Bachar al-Assad avait fait adhérer son pays à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques.