La Cour pénale de Bahreïn a condamné à dix années de prison et déchu de leur nationalité deux nouvelles personnes sous l'inculpation de fabriquer des produits explosifs et de port d’armes.
Selon le site du journal Al Wasat, ces deux personnes ont été acquittées des accusations portant sur leur lien avec le groupe du 14 février, considéré par les Ale Khalifa de groupe terroriste.
Les tribunaux de Bahreïn émettent de lourdes peines contre les opposants au régime, allant de l’incarcération à perpétuité à la peine capitale. Les activistes politiques écopent souvent de longues années de prison ou se voient déchus de leur nationalité.
Les organisations internationales des droits de l’homme et certains pays occidentaux ont condamné les procédures illégales du régime des Ale Khalifa et demandent la libération des détenus.
Les autorités bahreïnies font fi de ces revendications qu’elle prétendent être une ingérence dans les affaires internes du Bahreïn.