Le taux de participation à 17 heures en France métropolitaine était en baisse par rapport au premier tour de la présidentielle de 2012. L'abstention serait de 23 %.
À 17 heures, le taux de participation au premier tour de l’élection présidentielle s’est établi à 69,42 %, selon les chiffres diffusés par le ministère de l’Intérieur. En 2012, ce taux à trois heures de la fermeture des derniers bureaux de vote avait atteint 70,59 %. Le scrutin de 2007 reste un record en la matière (73,87 %).
Pour rappel, à midi, la participation était de 28,54 %, un chiffre quasiment stable par rapport à l’élection présidentielle de 2012. Le taux de participation final avait été de 79,48 % au premier tour de 2012.
À Paris, la participation était en très nette hausse en fin d’après-midi, avec 64,47 % de votants contre 59,14 % en 2012.
Le taux d’abstention au premier tour de l’élection présidentielle devrait atteindre sur la journée entre 19 et 22 %, selon des estimations de plusieurs instituts. Ce taux serait faible, à 19 %, selon Ifop-Fiducial pour CNEWS, Sud Radio et Paris-Match. Il s’élèverait à 21,5 % d’après une estimation Harris Interactive pour M6, et à 22 % pour Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP/Public Sénat, RFI-France 24, Le Point et Le Monde.
Pour les Français de l’étranger, ce premier tour a provoqué parfois de très longues files d’attente aux abords des bureaux de vote, comme à Montréal, New York ou Londres.
Les Français de métropole ont jusqu’à 19 h ou 20 h (soit une heure de plus qu’en 2012 où les votes étaient clos à 18 h dans de nombreuses communes) pour accomplir leur devoir électoral, une grande partie de l’outre-mer ayant déjà voté samedi.
Trois jours après qu’un policier a été tué sur les Champs-Élysées, les services de renseignement redoutent des heurts après le vote. En particulier si Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon sont qualifiés pour le second tour. Une note confidentielle des services de renseignements et de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), révélée par Le Parisien, fait état de crainte de manifestations violentes après la publication des résultats.
Avec Le Figaro et Le Parisien