Le pape François a assimilé les camps de migrants à des « camps de concentration ».
Dans la basilique de Saint-Barthélemy-en-l’Ile-Tibérine, à Rome, le souverain pontife a déclaré hier, samedi 22 avril, que la plupart des camps de migrants ressemblaient à des « camps de concentration » en raison du grand nombre de personnes qui y habitaient.
Le chef spirituel des catholiques du monde a dénoncé le laxisme affiché par les pays européens dans l’accueil des réfugiés et les a appelés à défendre les droits de l’homme.
Il a demandé aux États européens d’accueillir à bras ouverts les réfugiés et les migrants au lieu de bloquer ce flux.
En mars 2017, à l’occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome, le pape François a fait allusion au caractère « multiculturel et multiethnique » de l’Europe.
L’Europe fait face à un flux inédit de migrants et de réfugiés qui fuient, pour la plupart, des zones de conflits en Afrique et au Moyen-Orient, notamment en Syrie.
Face à ce flux, certains pays européens ont fermé leurs frontières, sur fond de xénophobie.
Nombreux sont les analystes politiques étant d’avis que le flux de réfugiés puise son origine dans les politiques erronées des États européens et des États-Unis, qui ont ravivé les tensions et les violences dans les zones de conflit au Moyen-Orient.
