Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires juridiques et internationales, Abbas Araqchi, a mis en garde les États-Unis contre le piège que leur ont tendu les terroristes et leurs protecteurs régionaux qui cherchent à propager l’iranophobie.
À la suite de la répétition des allégations fallacieuses avancées par le groupuscule des Monafeghines accusant l’Iran d’activités nucléaires non déclarées sur le site de Parchin et après la diffusion de ces allégations par les médias occidentaux, Araqchi, également président du comité chargé de suivre l’application du Plan global d’action conjoint, a qualifié de ridicules les accusations insensées de ce groupe terroriste, y voyant la répétition d’un vieux scénario dont, par le passé, la fausseté avait été mise en évidence par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
« Après avoir effectué une visite au site de Parchin, le secrétaire général de l’AIEA a mentionné dans son rapport qu’il n’y avait trouvé aucune activité nucléaire à des fins militaires, ce qui a donné lieu à la fermeture du dossier monté de toutes pièces nommé la PDM [la possible dimension militaire, NDLR]. Alors le recours des Monafeghines à cette vieille rengaine met clairement en exergue le degré de leur ignorance politique. Les Monafeghines cherchent désespérément à obtenir les faveurs de la nouvelle administration américaine et à provoquer les extrémistes de ce pays, qui guettent le moindre prétexte pour sortir du Plan global d’action conjoint. Le groupuscule des Monafeghines ne jouit d’aucune popularité au sein du peuple iranien. L’ère où ce groupuscule terroriste présentait à la communauté internationale les bâtiments administratifs comme des sites nucléaires est depuis longtemps révolue », a fait remarquer Araqchi.
Araqchi a achevé sa déclaration en mettant en garde l’administration américaine contre les faux renseignements que lui fournissent les terroristes et leurs protecteurs régionaux afin de propager l’iranophobie.