Un membre du comité électoral de la République islamique d’Iran vient d’annoncer que les débats des candidats à la présidentielle ne se feraient pas en direct.
En effet, Seyyed Salman Samani, porte-parole du ministère de l’Intérieur et président du bureau des réglementations du comité électoral de la République islamique d’Iran, vient d’annoncer, dans un entretien avec Tasnim News, la tenue de la deuxième séance de la commission d’examen des campagnes électorales en vue de la présidentielle, laquelle a été présidée par le ministre de l’Intérieur.
Samani a ainsi expliqué : « Lors de cette réunion qui a lieu en présence du procureur général du pays, Mohammad Jaafar Montazeri, du directeur de l’IRIB, Ali Askari, de M. Ghazi Zadeh Hashemi, député au Parlement et membre du conseil de supervision de l’IRIB, des responsables du comité électoral ainsi que du représentant du Conseil des gardiens de la Constitution, on a examiné la meilleure façon d’assurer l’égalité du temps de parole entre les candidats pour leur passage à la télévision et la présentation de leurs programmes et idées. »
En réponse à la question de savoir quelles mesures avaient été adoptées pour les débats, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré : « On a évoqué aussi dans cette rencontre la question des débats et tout le monde s’est accordé à dire qu’il fallait avant tout respecter lors des débats, ainsi que lors des autres programmes, l’égalité du temps de parole entre les candidats et la neutralité. »
Enfin Samani a ajouté : « Les débats seront enregistrés et il est prévu aussi qu’il y ait des échanges en direct pour les candidats. »
