En France, le candidat de l’Union populaire républicaine aux élections présidentielles s’est déplacé, mercredi 19 avril, à Nantes où il avait donné rendez-vous à ses sympathisants à la Cité des Congrès.
François Asselineau en visite à Nantes est le seul candidat à prôner l’idée d’un «Frexit».
Si son score devrait rester très éloigné de ceux des favoris à la présidentielle, François Asselineau est l’un des poulains d’une large partie de la communauté musulmane. Que ce soit sur les pages Facebook ou sur les comptes Twitter des médias communautaires, les appels de Français musulmans à voter pour le candidat de l’UPR, l’Union populaire républicaine, se multiplient.
Qu’est-ce qui séduit autant chez François Asselineau ? Eh bien, tout d’abord, contrairement à d’autres prétendants à l’Élysée, le patron de l’UPR refuse que l’Islam soit abordé comme un problème lors de la campagne présidentielle. Et les attentats ne doivent, selon lui, pas servir à jeter l’opprobre sur les Musulmans. « En France, il y a une stigmatisation constante de nos compatriotes d’origine musulmane… Les actes terroristes qui eurent lieu sont le fait, dans 95 % des cas, de séparatistes régionaux dont d’ailleurs personne ne dit qui les subventionne et les soutient », estime notamment François Asselineau.
Il appelle à refuser la stigmatisation insidieuse des Français d’origine arabe ou de confession musulmane.
Mais d’autres candidats comme Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) par exemple sont du même avis. La force d’Asselineau, c’est sans aucun doute qu’il maîtrise son sujet. Lors du grand débat, il s’est montré bien capable de réciter les différents articles des textes qui encadrent le fonctionnement de l’Union européenne ou de l’OTAN. François Asselineau montre aussi qu’il connaît également parfaitement les religions du Livre et particulièrement le Coran.
Le président de l’Union populaire républicaine arrive à parler à l’électorat musulman : dénonçant l’Arabie Saoudite et son soutien par les États-Unis, il explique notamment que le royaume wahhabite a une vision de l’Islam « que ne partage pas 90 % du monde musulman. »
François Asselineau dénonce également « les déclarations insensées de la part de prétendus responsables politiques » sur le fait qu’une guerre civile serait en train de voir le jour en France. Asselineau ne veut plus que l’on mette d’un côté les Musulmans et de l’autre les Français « de souche. »
On retrouve d’ailleurs également dans son programme des mesures qui, forcément, séduisent l’électorat musulman comme la fin de l’état d’urgence. Il propose également de « rétablir le principe fondamental d’aller et venir sans avoir l’impression d’être surveillé » de « remettre au premier plan le principe de la laïcité et du refus du communautarisme » et surtout de « refuser la stigmatisation insidieuse des Français d’origine arabe ou de confession musulmane comme la stigmatisation de tout Français en vertu de ses origines sociales ou ethniques ou bien de ses convictions politiques ou religieuses. »
Avec RT français