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Ahmed Ouyahia : « L’Occident veut une Syrie démembrée »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique d’Algérie, Ahmed Ouyahia. (Photo d’archives)

En Algérie, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique a balayé d’un revers de main les accusations sans fondement visant le gouvernement syrien sur l’utilisation d’armes chimiques.

Lors d’une interview publiée ce dimanche 16 avril par le quotidien algérien El Khabar, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a qualifié de « simplistes » les allégations accusant le président syrien Bachar Assad d’avoir utilisé des armes chimiques contre son propre peuple.

« À quoi bon attaquer son propre peuple ? », s’est-il interrogé.

Ahmed Ouyahia s’est dit profondément préoccupé par l’attaque au missile des États-Unis contre la Syrie, appelant les pays arabes à rester soudés et solidaires face aux complots des ennemis voulant provoquer leur effondrement :

« Ce qui s’est passé en Syrie s’inscrit dans le cadre d’une série de tentatives dont le principal objectif est de partitionner ce pays. En effet, rien n’est en mesure de masquer les objectifs que poursuivent les puissances mondiales au Moyen-Orient. L’Occident n’agit même pas en coulisses et l’ancien président américain George W. Bush avait déjà fait part du “Grand Moyen-Orient”, un plan dont on voit aujourd’hui les conséquences dans la région, où les pays arabes sont de plus en plus pris pour cible. »

Vendredi 7 avril, 59 missiles ont été tirés à partir de deux destroyers américains déployés en Méditerranée. Ces missiles se sont abattus sur la base aérienne de Shayrat, dans la province de Homs.

Dans cette image, publiée par la marine américaine, le destroyer USS Porter tire des missiles sur la base aérienne de Shayrat en Syrie, le 7 avril 2017. ©AFP

Cette attaque a eu lieu sans l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies et du Congrès américain.

Bien que les États-Unis tentent de justifier leur attaque par le prétendu recours de l’armée syrienne à des armes chimiques à Khan Cheikhoun, le gouvernement Assad a, à plusieurs reprises, démenti tout usage de telles armes.

À rappeler que toutes les armes chimiques dont disposait le gouvernement syrien avaient été démantelées en 2014 par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV