Des sources liées aux groupes terroristes en Syrie ont fait part du renforcement de la coopération entre les États-Unis et l’Armée syrienne libre (ASL) pour attaquer les cibles militaires syriennes.
L’Armée syrienne libre a déclaré avoir été surprise par les frappes américaines contre la base aérienne de Shayrat au sud-ouest de Homs, car elle n’en avait été mise au courant qu’au moment où les frappes allaient avoir lieu, a rapporté Fars News.
Le commandant du quartier général de l’ASL, Ahmed Berri, a déclaré qu’une seule frappe ne suffisait pas pour modifier le rapport de force. Il a demandé de nouvelles attaques pour changer la situation sur le terrain.
Alors que sa présence avait été quasiment éclipsée par le Front al-Nosra, Daech, Jaïch al-islam, Faliq ar-Rahman et Ahrar al-Cham, l’ASL, qui est apparemment plus modérée que les autres groupes terroristes, a une nouvelle fois décidé de se montrer prête à coopérer avec Washington.
Par sa demande formulée aux États-Unis d’intervenir en Syrie, l’ASL a montré qu’elle n’est plus capable d’avoir une présence puissante sur le terrain. C’est pourquoi elle appelle de ses vœux des interventions étrangères contre les positions de l’armée syrienne, notamment les aéroports militaires et les rampes de lancement de missiles sol-sol.
Le fait que l’ASL compte sur des frappes américaines contre les objectifs stratégiques de l’armée syrienne montre que tous les acquis militaires que les terroristes prétendaient avoir obtenus durant les 6 dernières années ne sont qu’un mensonge, car ils ont besoin d’une attaque de la part des États-Unis pour inverser la réalité sur le terrain.
Aux dires de ceux qui se présentent comme des militants de l’opposition, les opposants présenteront via leurs représentants lors des prochaines réunions avec les dirigeants de l’armée et du renseignement US une liste de certains objectifs de l’armée syrienne dans la banlieue de Damas, à Alep et à Homs.
En raison de la présence militaire russe au large des côtes syriennes et afin d’éviter une confrontation directe avec Moscou, toute attaque contre les positions de l’armée syrienne est exclue, ont souligné ces sources.
