Suite à la menace nord-coréenne, dimanche matin, un porte-avions et sa flotte étaient en route vers la péninsule de la Corée, mettant en avant un risque de « menace nucléaire ». Donald Trump a donc implicitement menacé le pays d’une intervention militaire.
Le président américain qui a récemment rencontré le président chinois en Californie a déclaré mardi à Fox News que s’il décidait de lancer une attaque militaire contre la Corée du Nord, les médias ne seraient pas les premiers avertis.
« Nous avons envoyé une flotte, une flotte très puissante. Nous avons aussi des sous-marins super puissants, encore plus puissants que nos porte-avions », a-t-il affirmé.
Il a martelé que le leader nord-coréen Kim Jong-un faisait une « erreur » en évoquant ses essais de missiles nucléaires ou pas.
Il a dit vouloir agir à l’opposé de Barack Obama qui avait mis sous le feu des projecteurs l’offensive contre Mossoul en Irak.
Dans une série de tweets, le président des États-Unis a réaffirmé la possibilité pour son pays de s’engager seul dans une bataille contre le régime de Pyongyang. « La Corée du Nord cherche les ennuis. Si la Chine décide d’aider, ça serait formidable. Sinon, nous résoudrons le problème sans eux ! USA », a-t-il écrit, quelques jours après un sommet avec son homologue chinois Xi Jinping.