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Moscou/Washington : aucune spéculation possible sur Assad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les présidents russe et syurien en 2006. ©AFP

Pour Moscou, l’avenir de la Syrie est entre les mains du peuple syrien. Les positions fermes de la Russie vis-à-vis du conflit syrien remettent en question les informations autour de l’objectif de la visite du secrétaire d’État américain à Moscou qui serait de convaincre ses interlocuteurs russes de reconsidérer l’alliance avec leur protégé Bachar al-Assad. 

Au cours de la réunion ministérielle du G7 en Italie, Rex Tillerson a déclaré mardi 11 avril qu’entre les États-Unis et la Syrie, la Russie devait faire un choix.

Par ailleurs, Donald Trump et Theresa May ont également souligné, durant une conversation téléphonique, qu’il valait mieux pour Moscou de renoncer à son alliance avec Damas. Le voyage de Tillerson permettra, peut-être, l’ouverture de négociations politique sur l’avenir de la Syrie, ont-ils estimé.

Selon le communiqué officiel du ministère russe des Affaires étrangères concernant les négociations de Tillerson avec Sergueï Lavrov, la partie russe n’envisage nullement de renoncer à ses intérêts légaux et exige des négociations à parts égales avec les États-Unis.

« Nous voulons entreprendre des discussions transparentes avec les États-Unis sur les importantes questions à l’ordre du jour de la communauté internationale, des discussions équitables qui ne remettent pas en cause les intérêts légaux de la Fédération russe », ajoute le communiqué. 
 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV