Si Moscou cesse de soutenir le président Assad, cela signifierait que les terroristes peuvent continuer à tirailler le gouvernement syrien, a déclaré le porte-parole du Kremlin.
Selon le site web Rusiya Al-Yaum cité par Al-Alam, Dmitri Peskov a indiqué que les priorités de Moscou consistaient en premier lieu à lutter contre Daech et ensuite, faire élaborer une solution politique pour sauver la Syrie de la crise actuelle.
« L’abandon d’Assad sans compter ces deux priorités serait anodin », a-t-il estimé.
La Russie s’est dite déterminée à rester aux côtés de l’État syrien et de son armée qui lutte contre le terrorisme international. Depuis 2011, la Syrie est le théâtre d’une guerre qui oppose l’armée et le gouvernement de Damas aux groupes terroristes et leurs alliés.
Il nous est impossible de renoncer, à la demande des États-Unis, à notre soutien au président légitime de la Syrie, a lancé M. Peskov.
Évoquant les accusations portées contre la Russie qui aurait mis en sourdine la responsabilité de Damas dans l’attaque chimique d’Idlib, il a déclaré : « La Russie est le seul pays exigeant l’ouverture d’une enquête internationale à ce sujet. »
