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Damas : Poutine met en garde

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'USS Porter, navire destroyer américain basé en Méditerranée. ©BFMTV

Le président russe Vladimir Poutine vient de mettre en garde contre une attaque chimique dans le sud de la capitale Damas. Une attaque qui pourrait servir selon lui d’un nouveau prétexte pour de nouvelles frappes balistiques US contre la Syrie. Le site iranien Mashregh fait publier une analyse où il revient sur les toutes dernières évolutions produites dans la périphérie de la capitale. 

Les stratèges militaires n’oublient pas l’année difficile que fut 2012 où la capitale syrienne risquait de tomber entre les mains des terroristes. De larges régions dans la Ghouta-Est et ouest échappaient au contrôle du gouvernement et les terroristes avaient déclenché le compte à rebours pour créer même leur « État ». 

En 2013, les combats se poursuivaient d’une violence inouïe dans la banlieue de Damas, mais le Hezbollah dépêché pour soutenir l’armée syrienne a réussi à contrer des dizaines d’offensives d’envergure contre la capitale. Cinq ans plus tard, c’est-à-dire en 2017, l’armée syrienne et le Hezbollah continuent à combattre des « poches terroristes » qui persistent dans la Ghouta-Orientale. Plusieurs groupes terroristes ont déjà quitté la partie ouest de Damas, dont Wadi Bardi. Il s’agit d’une région qui renferme les principales ressources en eau de la capitale. À côté, il existe aussi d’autres cités, Dariya, Zakiya, Khan Cheikh et Moazamiyah qui ont toutes été libérées.

Les cités stratégiques de Zabadani et Mazaya dans le nord-ouest de la province de Damas se trouvent toujours encerclées par l’armée syrienne. 

Frontières syro-libanaises 

Tout se joue à Qalamoun où sont présents les combattants du Hezbollah aux côtés de l’armée syrienne. Les terroristes se sont réduits à faire de temps à autre quelques petits agissements, mais ils se sont montrés incapables de lancer une action militaire digne de ce nom. Dans le sud-ouest de la capitale, la localité de Beit al-Jen où se sont repliés les terroristes a été prise pour cible de plusieurs attaques des terroristes qui cherchaient à briser le siège, mais qui n’ont toujours pas réussi. 

Pourquoi les États-Unis seraient-ils tentés de frapper le sud de la capitale syrienne ainsi que le laisse entendre Poutine ? 

Depuis un an, l’armée syrienne et la Résistance n’ont cessé de porter des coups durs aux terroristes dans la région de la Ghouta-Orientale dont la moitié est sous contrôle gouvernemental. Les forces syriennes se trouvent à 5 kilomètres de la ville de Douma, soit le bastion terroriste dans l’est de la capitale Damas. Si les terroristes perdent Douma, ils perdront toute chance de s’emparer un jour de Damas. 

Les takfiristes ont violé la trêve au mois de mars et tenté pour la énième fois consécutive de briser le siège où sont assiégés leurs frères d’armes. Leur offensive a visé al Qabun, Barza et Tachrine avant de se heurter à la forte résistance des forces syriennes. Jaïsh al-Islam, Al-Nosra et Al-Janad al- Chaam font partie des groupes terroristes actifs dans la Ghouta-Est. Yarmouk et Hajar al-Aswad sont contrôlées par ces derniers, soit des localités situées toutes dans le sud de Damas. Les terroristes se trouvent encerclés dans le sud de la capitale par l’armée syrienne et le Hezbollah. Un « False-flag chimique » comme celui qui a lieu à Idlib et qui a fourni le prétexte aux navires de guerre américains pour attaquer Homs. 

Dans le nord-est de la province de Damas, il y a deux autres localités Jayroud et Al Zamir, elles aussi contrôlées par les terroristes. L’arrivée de l’armée syrienne dans l’est et le sud-est de la province de Damas affaiblit de plus en plus les terroristes et assure une totale sécurité à la capitale. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV