Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du G7, tout en exprimant leur regret face à la poursuite des essais balistiques menés par l’Iran, ont demandé la coopération de Téhéran pour lutter contre le terrorisme.
À l'issue de leur réunion annuelle, qui s'est tenue, lundi 10 avril, à Lucques en Italie, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du G7 ont annoncé leurs prises de position sur plusieurs points vis-à-vis de l’Iran.
Ils ont apporté leur soutien au Plan global d’action conjoint, l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les pays du P5+1, en 14 juillet 2015, et ont appelé les pays impliqués à en respecter les termes. De plus, le G7 a annoncé soutenir la résolution numéro 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies qui reconnaît cet accord.
Dans ce communiqué, lesdits ministres ont exprimé leur regret quant aux essais balistiques menés par Téhéran et ont prétendu que cela allait à l’encontre de la résolution 2231 du Conseil de sécurité.
De plus, ils ont demandé la coopération de Téhéran pour parvenir au règlement politique du conflit en Irak, au Yémen, en Syrie ainsi que dans les autres pays.
Ce communiqué appelle l’Iran à apporter son soutien dans la lutte contre la prolifération du terrorisme et de l’extrémisme.
Le G7 est constitué de 7 pays industriels, dont l’Allemagne, la France, l’Italie, le Japon, le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Avec l’intégration de la Russie en 1998, le groupe s’était élargi à 8 membres, devenant ainsi le G8, avant de redevenir G7 en 2014, à la suite de la révolution ukrainienne et du rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie.