Les affrontements armés, vendredi 7 avril dans le camp d'Ain al-Hilwa, ont fait deux tués et 15 blessés, selon un dernier bilan fourni par l’agence d’information officielle libanaise.
De violents affrontements armés ont opposé, dans le camp d’Ain al-Hilwa, près de Saïda, dans le sud du Liban, « des membres du comité conjoint de sécurité aux partisans de Bilal Badr, un responsable du groupuscule terroriste Fatah al-Islam, qui se sont poursuivis durant la nuit jusqu'au matin », selon l’agence libanaise qui annonce également deux tués et 15 blessés.
De fortes explosions et le bruit des armes lourdes et légères, dont des mitrailleuses et des roquettes pouvaient être entendues durant les affrontements et ont été utilisées dans ces accrochages provoquant la fuite de nombreux habitants du camp, ajoute la source.
Les autorités locales ont appelé les habitants de la région à « la vigilance maximum ».
Le correspondant de la chaîne d'al-Mayadeen a rapporté que les forces du comité conjoint de sécurité ont encerclé la maison de Bilal Badr et que la situation est maîtrisée.
Ledit camp est de temps en temps le théâtre d'affrontements meurtriers entre le groupuscule terroriste du Fatah al-Islam et les forces du comité conjoint de sécurité dans ce camp. Les accrochages sont devenus récurrents après le retrait du Fatah du comité de coordination, chargé de la sécurité à l'intérieur du camp.
Ain al-Hilwa est le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. L'armée libanaise n'y entre jamais et la sécurité y est assurée par les factions palestiniennes, conformément à un accord remontant à 1969, selon les sources libanaises.