Le gouvernement émirati a dit apporter son soutien à l’agression militaire américaine en Syrie, a rapporté Tasnim citant l’agence de presse émiratie WAM.
Le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Mohammed Qarqash, est encore allé plus loin et a tenu le gouvernement syrien pour responsable de la donne actuelle.
Anwar Mohammed Qarqash a prétendu qu'il apporterait son soutien à la décision, selon lui, sage et courageuse, prise par le président américain, Donald Trump, une décision qui a renforcé la position de son pays après que le Conseil de sécurité des Nations unies a négligé son rôle de soutenir la paix et la sécurité internationales.
Bahreïn, un autre allié de Riyad, s’est lui aussi aligné sur l’Arabie saoudite et Israël en apportant son soutien aux frappes balistiques américaines en Syrie.
L’Arabie saoudite a été le premier pays à apporter son soutien à cette décision. Ce fut ensuite le tour du régime d’Israël, du Royaume-Uni, de la Turquie, de la France et de certains d’autres pays.
Jusqu’à présent, seuls le gouvernement syrien, l’Iran et la Russie ont condamné cette agression et l’ont considérée comme un soutien au terrorisme et une violation de la souveraineté d’un État.
La Grèce s’est pour sa part opposée à toute ingérence étrangère en Syrie.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les États-Unis ont tiré 59 missiles Tomahawk depuis des destroyers sur la base aérienne de Shayrat.
Le commandement de l’armée syrienne a condamné cette agression et l’a considérée comme une aide apportée aux terroristes, notamment ceux du Front al-Nosra et de Daech.