À Bahreïn, un nouveau verdict a réduit à 4 ans l’incarcération du chef du principal mouvement de l’opposition pacifique, al-Wefaq, cheikh Ali Salmane.
« Je suis blanc de toutes les accusations portées contre moi. »
En réaction à la décision du parquet bahreïni de réduire de cinq ans la peine de prison qu’il purge, le cheikh Ali Salmane a affirmé que « la grande et véritable ouverture ne se produirait qu’une fois la liberté et la démocratie installées à Bahreïn. »
La Cour de cassation de Bahreïn a réduit, lundi 3 avril, de cinq ans la peine de prison émise contre le cheikh Ali Salmane.
Accusé d’« incitation à la désobéissance civile et à la haine confessionnelle », le cheikh Ali Salmane avait été condamné en 2015 à quatre ans de prison. Une Cour d’appel avait, en 2016, alourdi cette peine à neuf ans de réclusion, l’accusant de « complot contre le régime ».