La Cour de cassation à Bahreïn a réduit, lundi 3 avril, de cinq ans la peine de prison que purge Cheikh Ali Salmane, le chef du principal mouvement de l'opposition pacifique, al-Wefaq.
Accusé d' "incitation à la désobéissance civile et à la haine confessionnelle", Cheikh Ali Salmane avait été condamné en 2015 à quatre ans de prison. Une Cour d'appel avait, en 2016, alourdi cette peine à neuf ans de réclusion, l'accusant de "complot contre le régime".
La nouvelle décision de la Cour de cassation intervient après la protestation émise par la délégation de la défense de Cheikh Ali Salmane.
L'arrestation et l'incarcération du cheikh ainsi que la dissolution d'al-Wefaq ont suscité des manifestations de masse et des condamnations de la part des organisations de défense des droits de l'Homme.
Des dizaines d'opposants ont été condamnés par le régime à de lourdes peines de prison.
