La dette extérieure de la France s'élève à 2160,4 milliards d'euros, soit 97,6% du PIB. Et la France continue d'emprunter ce qui augmente rapidement son endettement.
Le projet de loi de Finances pour 2017 qui dit vouloir ramener la dette à 96% du PIB risque de s'avérer peu efficace, les astuces comptables utilisées par le gouvernement français pour boucler son budget 2017, ainsi que les hypothèses optimistes sur lesquelles il a été construit, rendent sceptique sur le scénario de Bercy. C'est le thème d'une "économie française en faillite" que le candidat Fillon a prononcé un discours mercredi 1er avril.
Pour Fillon la France risque de connaître un sort identique à celui de la Grèce. Le candidat de la droite avait déjà évoqué la perspective d'un État en faillite en 2007, au risque de s'attirer les foudres de l'opposition. "Je répète ce que j'avais dit ici en Corse, en 2007. Nous sommes un état en faillite, avec 2.200 milliards de dettes, 30.000 euros sur chacune des têtes des Français", a-t-il déclaré en Corse.
"Une dette qui nous oblige chaque jour à aller chercher des milliards d'euros sur les marchés internationaux, à aller s'agenouiller devant ceux que François Hollande qualifiait de ses ennemis (les capitalistes)", a-t-il ajouté. Fillon a mis en garde contre une économie française aussi faible et contre-productive que celle de l'Espagne, du Portugal, de l'Italie, voire un jour même de la Grèce".
Fillon se dit victime d'une "cabale" justement parce qu'il veut lutter contre cet endettement. Selon un dernier sondage, François Fillon réduit son écart d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen dans les intentions de vote à la présidentielle. Le candidat LR compte actuellement 19 % des intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle, soit une avancée de deux points par rapport au baromètre précédent. Or, il est toujours devancé par l'ex-ministre de l'Économie Emmanuel Macron et la présidente du Front national Marine Le Pen qui restent quant à eux au coude à coude, étant crédités respectivement de 25 % et 24 % des intentions de vote.
