Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies, s’est dit inquiet de la situation à Bahreïn, tout en appelant à une enquête.
M. Haq a dit : « Cet organisme exige qu’une enquête exhaustive soit menée sur les circonstances de la mort des manifestants bahreïnis. »
Cet appel de l’ONU fait suite à la mort d’un jeune Bahreïni dans les heurts de la semaine dernière avec les forces de sécurité du régime des Al-e Khlalifa, lors de rassemblements sur la place al-Fada.
Farhan Haq a consacré une partie de son message au droit du peuple bahreïni de se rassembler, de s’exprimer en toute liberté et d’appartenir à des tendances politiques diverses. Il a appelé le régime des Al-e Khalifa à regagner la confiance du peuple bahreïni en rétablissant le dialogue national, la paix et la sécurité.
Il a par ailleurs demandé qu’une enquête fasse la lumière sur les circonstances de la mort des manifestants tués par les forces de sécurité du régime.
La mort d’un jeune Bahreïni dans des heurts avec les forces du régime a provoqué une marche de protestation dans le village de Diraz, à l’ouest de Manama. Les manifestants ont scandé des slogans anti-régime sur la place al-Fada.
Cela fait déjà 37 semaines que le régime de Bahreïn empêche les fidèles de Diraz d’accomplir la prière du vendredi.
Des rassemblements similaires ont également eu lieu à travers le pays, notamment dans la localité de Sar, où les protestataires ont condamné la répression menée par le régime à l’encontre de son peuple.
Dans sa déclaration d’hier, vendredi 31 mars, l’association al-Wefaq a annoncé la mort en martyr de Mustafa Hamdan sous les balles des forces du régime, le 26 janvier dernier, lors d'une manifestation devant la maison du leader des chiites de Bahreïn, le cheikh Issa Qassim, à al-Diraz.