La rencontre entre les deux présidents iranien et russe, simultanément à la tenue du sommet arabe, est porteuse d’un message pour les ennemis de la Syrie, qui avaient fait état d’une division entre les deux États sur la Syrie, et témoigne du renforcement des coopérations entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré à Fars News un parlementaire syrien.
« Ce n’était pas la première fois que le siège de la Syrie au sommet arabe était vide », a dit Alaan Bakr, ledit parlementaire syrien, avant d’ajouter : « Depuis le retrait de la Syrie du sommet arabe, cette réunion n’a aucun sens.»
« Les autorités jordaniennes sentent sérieusement le danger de l'apparition de Daech et souhaitent coopérer avec la Syrie, mais leurs mains sont encore liées et elles ne peuvent pas décider indépendamment », a-t-il estimé en considérant les récentes déclarations des autorités libanaises inféodées à l’Arabie saoudite comme le signe d’une profonde divergence entre les pays arabes sur la Syrie.
« Malgré la propagation du terrorisme et l’augmentation du nombre de déplacés arrivant en Europe, plusieurs pays européens n’ont pas encore changé leur approche envers la guerre en Syrie. Ils doivent savoir que s’ils ne prennent pas de nouvelles mesures de coordination avec le gouvernement syrien et Bachar al-Assad, on devra s’attendre à la poussée du terrorisme et de l’extrémisme en Europe », a-t-il poursuivi.
« Tant que les États-Unis n’auront pas pris de décisions sérieuses pour résoudre la crise syrienne, on ne pourra pas s’attendre à un changement de position de la part de l’Europe », a-t-il souligné.
