Un sondage BVA, publié samedi 25 mars en France, a fait réagir le président sortant François Hollande vis-à-vis des tendances eurosceptiques des candidats à la présidentielle.
Bien que le candidat Emmanuel Macron soit en légère hausse dans les sondages de cette semaine et devance désormais Marine Le Pen au premier tour du scrutin, cette dernière est toutefois créditée de 25% des intentions de vote.
Il paraît que l'avancée lente mais progressive de Marine Le Pen reste une source d'inquiétude pour François Hollande qui a tenu, samedi 25 mars, à mettre en garde contre la sortie de la France de l'Union européenne.
Lors d'un point de presse tenu samedi à l'occasion du 60e anniversaire du traité de Rome, François Hollande a déclaré que la sortie de la France de l'Union européenne entraînerait une dévaluation et une perte de pouvoir d'achat.
En faisant une allusion implicite aux déclarations de Marine Le Pen, Hollande a mis au défi les candidats à la présidentielle française, partisans d'une sortie de la France de l’UE, de "démontrer aux Français que "ce serait mieux" en dehors de l'UE, alors que c'est "impossible".
Selon lui, il est en effet impossible de démontrer "que l'on pourrait lutter contre le terrorisme sans la coordination indispensable au plan européen, que l'on pourrait protéger nos frontières sans avoir de garde-côtes qui puissent le faire là où il y a des arrivées de migrants et de réfugiés, (…) que sans la monnaie unique, sans le grand marché il y aurait plus d'emplois, plus d'activités, un meilleur pouvoir d'achat", a-t-il lancé.
François Hollande avait déjà menacé qu'il allait tout faire pour faire barrière à la victoire de Marine Le Pen.
