La chef de la diplomatie de l’Union européenne s’est opposée à une action militaire durable en Syrie.
Federica Mogherini a déclaré, jeudi 23 mars, dans un communiqué, que les négociations pour la paix en Syrie, prévues à Genève, constitueraient un pas concret vers le règlement négocié de la crise.
« Les conflits en Syrie sont entrés dans leur septième année, ce qui montre que cette crise ne sera pas réglée par une solution militaire. L’accord de cessez-le-feu, signé à Astana, devra être totalement respecté et les signataires de cet accord devront s’assurer que la trêve soit maintenue par un mécanisme de supervision tripartite. Il revient à tous les groupes et tous les éléments de protéger la population civile et de permettre un accès complet aux régions dont les habitants ont des besoins urgents », a-t-elle affirmé.
Dans une autre partie de ce communiqué, la chef de la diplomatie de l’Union européenne a exprimé son soutien aux efforts de l’émissaire spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, durant le nouveau tour des négociations pour la paix en Syrie à Genève.
Le 7 mars 2017, elle a annoncé l'organisation d'une conférence internationale sur l'avenir de la Syrie, le 5 avril à Bruxelles.
La Conférence de Bruxelles aura à son ordre du jour l’examen du budget nécessaire pour subvenir aux besoins humanitaire de ce pays, déchiré par une guerre qui lui a été imposée de l’extérieur.