L’auteur des alertes à la bombe envoyées à une douzaine de centres juifs à travers les États-Unis est, à la surprise générale, un Israélien.
Les médias locaux ont rapporté l’arrestation d’un adolescent israélien de 18 ans, possédant également la nationalité américaine. Il avait proféré des menaces téléphoniques à l’encontre de plusieurs sites juifs différents, nécessitant leur évacuation, depuis six mois dans 27 États américains, une province canadienne, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Les services de renseignement israéliens, en coopération avec les services des autres pays concernés, ont lancé des recherches d’envergure avant de retrouver la trace d’un jeune juif dans la cité d’Ashkelon, en Palestine occupée.
Selon The Jerusalem Post, l’auteur présumé et son père ont été interpellés quelques jours auparavant. Les autorités israéliennes avaient souhaité ne pas divulguer la nouvelle jusqu’à ce jeudi 23 mars.
Les motifs de cet acte restent à élucider.
Mais depuis plusieurs années, de nombreux cas similaires de fausses agressions antisémites, comme le cas en France du rabbin Gabriel Farhi en 2003, dont l'enquête de police avait déterminé qu'il s'était automutilé, ou de faux messages anti-juifs ont vu le jour dans divers pays de la planète. L'objectif semble être d'accréditer la thèse d'une explosion de l'antisémitisme dans le monde, pour favoriser l’émigration des juifs en Palestine occupée tout en les faisant passer pour des victimes, à l'heure où les Israéliens multiplient les crimes contre les Palestiniens.