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L’alliance entre l’Iran et le Hezbollah affole Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Iran et le Mouvement de la Résistance libanaise, le Hezbollah, sont les principales menaces au régime israélien.

Un article paru dans le journal israélien Haaretz affirme qu’Israël cherche « coûte que coûte » à écarter l’Iran et le Hezbollah des hauteurs du Golan.   

Selon Fars News, l’article en question passe en revue les récentes frappes israéliennes contre des convois d’armes prétendument destinés au Hezbollah en Syrie. « Au prix de provoquer la colère de la Russie, Israël veut empêcher l’Iran et le Hezbollah d’approcher de ses frontières », écrit le journal.

Évoquant les raids aériens d’Israël contre le territoire syrien et l’interception d’un missile antiaérien par le système de défense iranien Paykan, qui avait contraint le régime de Tel-Aviv à avouer son attaque au missile, Haaretz rapporte que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et le chef d’état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, n’ont pas l’intention de changer leurs politiques qui se poursuivent depuis le début du conflit syrien il y a 5 ans.

Ces politiques viseraient à exempter le régime de Tel-Aviv du conflit en Syrie et à endiguer l’envoi d’armes au Hezbollah. Le premier objectif aurait été atteint, mais en ce qui concerne le deuxième, le journal écrit que les divers rapports sur les raids aériens d’Israël faisaient état de l’interception de plusieurs convois d’armes. Mais en octobre 2015, dans son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, Netanyahu avait reconnu que plusieurs de ces convois étaient arrivés à destination.  

Par ailleurs, le journal qualifie la libération d’Alep par l’armée syrienne d’« important point culminant » et ajoute que les multiples victoires des forces syriennes, acquises avec le soutien de l’aviation russe et des milices chiites mobilisées par l’Iran, stabiliseront la situation en Syrie, amenuisant ainsi les risques de son éclatement.

Par la suite, il interroge les autorités israéliennes sur la relation entre le changement de situation en Syrie et la réforme des politiques de Tel-Aviv. Cependant, les déclarations officielles et le regain des frappes aériennes rendent caduc tout espoir de retrait d’Israël du conflit syrien.

« L’objectif déclaré par Netanyahu et Avigdor Liberman est d’empêcher l’accès du Hezbollah et du Sepah iranien aux hauteurs du Golan… Israël soupçonne les éléments du Hezbollah d’avoir repris leurs opérations près de ses frontières. Il tente coûte que coûte d’endiguer leur déploiement dans la région et le ralliement des ingénieurs iraniens à leur cause », précise le journal Haaretz.   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV