Des membres du Sénat et de la Chambre des représentants des États-Unis se pressent pour finaliser un projet de nouvelles sanctions à imposer à Téhéran avant que ne commence, le 26 mars, la réunion du lobby sioniste AIPAC.
Différentes sources au sein du Congrès américain et des groupes de soutien au régime israélien ont rapporté à Al-Monitor que la réalisation de ce projet au Sénat avait rencontré des obstacles alors qu’à la Chambre des représentants, les députés n’étaient pas très loin d’arriver à un accord sur le projet.
La semaine dernière, l’un des députés de renom de la Chambre des représentants, Eliot Angel, avait déclaré à Al-Monitor qu’il espérait arriver à une entente sur le texte avec Ed Royce dans les jours qui arrivaient.
Quant au Sénat, les représentants démocrates seraient en train d’échanger sur le texte avec pour objectif d’arriver à un consensus qui puisse convaincre le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, Ben Curker. L’un des membres influents de ce comité, Ben Cardin, insisterait apparemment pour que le nouveau plan de sanctions ne porte pas atteinte à l’accord 5 +1.
Cardin aurait ainsi déclaré aux journalistes d’Al-Monitor qu’il était demandeur d’un projet fort, sans léser l’accord nucléaire déjà conclu avec l’Iran. Il aurait aussi dit que l’un des points conflictuels qui restent à résoudre est l’éventail des prérogatives à accorder à l’administration Trump pour fixer des dispenses à ces sanctions.