Dans un message adressé à la nation iranienne, l'Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de la Révolution islamique, présente ses vœux à l'occasion du Nouvel An du calendrier iranien, année 1396 de l'Hégire.
Le Guide Suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei a présenté d’abord ses vœux à l’occasion de la naissance de la vénérée Fatima, fille du prophète de l'Islam et a souhaité que la nouvelle année soit pour tous les Iraniens, les familles des martyrs, les mutilés de guerre ainsi que pour tous les musulmans du monde, une année "pleine de prospérité, de sécurité".
L'Ayatollah Khamenei a baptisé l’année 1396 du calendrier iranien d' « année de l’Economie de Résistance: productions et emplois ».
Le Guide Suprême a évoqué ensuite la présence massive du peuple iranien à la Journée internationale de Qods (journée qui marque la solidarité iranienne envers les Palestiniens, ndlr) ainsi qu’à la grande marche du 11 février commémorant l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, « grandes marches qui ont constitué une réponse à l’offense faite par le président américain à notre peuple ».
« Bien que l’insécurité sévisse aux portes du pays, dans les pays voisins et ceux de la région, la sécurité n’a jamais quitté notre quotidien et notre peuple sait désormais ce que signifie la sécurité durable. »
Pour l'Ayatollah Khamenei, « le volontarisme de la jeune génération » et « la conscience religieuse de plus en plus large » sont les deux autres facteurs qui ont contribué aux progrès du pays. « On n’a pas cessé d’entendre des nouvelles sur les innovations scientifiques technologiques, les inventions culturelles, les succès sportifs de milliers de jeunes iraniens, issus des quatre coins de l'Iran, des jeunes dont la ferveur religieuse ne s’est jamais démentie et s’est manifestée à travers de multiples rassemblements et manifestations. »
L’Ayatollah Khamenei est revenu sur les difficultés et les amertumes qui ont eux aussi jonché l’année qui s’achève et qui sont surtout liés au quotidien des gens : « je suis au courant des contraintes économiques avec lesquelles est aux prises la couche la plus défavorisée de la société. Je sens au plus profond de moi les problèmes tels que le chômage, la cherté de la vie, les inégalités et les problèmes sociaux. De ces difficultés, nous sommes tous responsables et il faut en répondre à Dieu et au peuple ».
L’Ayatollah Khamenei a fait allusion ensuite au nom choisi pour la nouvelle année (Economie de Résistance : production-emplois) pour souligner la place que devra occuper la relance économique dans les politiques étatiques.
« Il existe de bons rapports sur le bilan économique du gouvernement mais l’écart est encore grand entre les faits accomplis et les attentes du peuple. Il convient cependant de considérer les points forts tout comme les points de faiblesse » . « Il ne suffit pas de baptiser des années du nom de l’économie de résistance. La solution est de répartir les principes de cette économie et de se concentrer sur la production nationale et la création des emplois pour les jeunes. Ce sont là les revendications du leadership de la Révolution, de notre nation. Et c’est en appliquant ces principes que le succès sera au rendez-vous. Et les responsables se devront de présenter les résultats du travail accompli au peuple. »