À Bahreïn, sous la pression de la rue, le procès du cheikh Issa Qassem a été reporté par le régime de Manama au 7 mai.
Le régime bahreïni a reporté au 7 mai le procès du dignitaire religieux cheikh Issa Qassem, déchu de sa nationalité et menacé d’être chassé de son pays natal.
Il s’agit du deuxième report du procès du cheikh Issa Qassem, après la manifestation du peuple pour le soutenir.
D’après la chaîne Lualua TV, au seuil du nouveau procès du cheikh Issa Qassem, le ministère de l’Intérieur du régime des Al-e Khalifa avait décrété l’état d’urgence dans toutes les provinces et localités du pays.
Selon certaines sources, simultanément à ce procès, le ministère bahreïni de l’Intérieur a mobilisé tout le personnel et suspendu toute prise de congé, augmentant les horaires de travail à 12 heures par jour.
Le régime des Al-e Khalifa avait déjà reporté le procès du cheikh Issa Qassem à ce mardi 14 mars, jour marquant le sixième anniversaire de l’intervention militaire saoudo-émiratie à Bahreïn, à la demande du régime de Manama, pour réprimer la révolution populaire.
Divers groupes d’opposition bahreïnis avaient appelé à la fermeture mardi des écoles et des universités, demandant au peuple de rejoindre les manifestations contre le régime et en soutien à Issa Qassem.
Le 20 juin dernier, la dynastie régnante à Bahreïn a déchu de sa nationalité le cheikh Issa Qassem, cet imminent dignitaire religieux du pays, dans le cadre de ses politiques répressives systématiques contre le mouvement de contestation.